الجمعة، 13 مايو 2011

wal tof

إضافة تسمية توضيحية

La Bourse de Paris

effaçait ses gains vendredi après-midi et évoluait dans le rouge (-0,18%), dans le sillage de Wall Street et après des chiffres de croissance décevants en Europe du sud.
A 16H07 (14H07 GMT), l'indice vedette cédait 7,17 points à 4.016,12 points dans un volume d'échanges de 2,201 milliards d'euros.
Bien orienté dans la matinée, le marché parisien a bénéficié d'un contexte favorable avec des chiffres de croissances solides en zone euro et en France.


"Les investisseurs ont regardé les chiffres de croissance dans leur ensemble, avant de se pencher sur le cas du Portugal et de la Grèce. Cela a fini par évacuer les bonnes nouvelles", a estimé Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities.
Si la France et la zone euro dans son ensemble ont positivement surpris, l'économie portugaise est entrée officiellement en récession.
La Grèce a affiché un PIB en hausse de 0,8%. Mais sur un an, les chiffres continuent d'être très négatifs, le PIB grec affichant une baisse de 4,8% par rapport au premier trimestre 2010.
Dans ce contexte, la hausse inattendue du moral des ménages aux Etats-Unis, mesuré par l'université du Michigan, n'a pas permis de redonner de l'élan.
Sur le front des valeurs, Vallourec (+5,28% à 88,50 euros) et EADS (+5,13% à 22,93 euros) continuaient de se disputer la tête du CAC 40.
Les valeurs cycliques (dépendantes de la conjoncture, ndlr) étaient à la peine comme Peugeot (-1,34% à 30,54 euros) et BNP Paribas (-1,15% à 53,5 euros).
Alcatel-Lucent enregistrait la plus forte baisse du CAC 40 (-2,17% à 4,28 euros) bien que l'agence Moody's ait relevé sa perspective à "stable" en soulignant que l'équipementier revient à une croissance de ses revenus.
Hors CAC 40, Ingenico perdait 4,47% à 30,25 euros, les Etats-Unis ayant annoncé leur intention d'empêcher, pour des questions de concurrence, la cession des actifs américains d'Hypercom au groupe français.

Les banques coulent-elles la reprise?

Les banques coulent-elles la reprise?

« Notre message reste fortement le même : dire au secteur financier qu’il serait très approprié de réparer les dégâts aussi activement que possible pour qu’il soit en position de faire son travail, c’est-à-dire prêter. »

Jean-Claude Trichet, résident de la BCE (photo AFP).


Rompant avec son ton habituellement onctueux, Jean Claude Trichet, le Président de la Banque centrale européenne (BCE) met les points sur les i. Alors que la BNPParibas parle de provisionner un milliard d’euros pour récompenser par de copieux bonus de fin d’année ses traders, le volume de crédit aux entreprises et aux particuliers se contracte. De 13% il y a un an, sa croissance est devenue quasiment nulle dans la zone euro. Et n’en déplaise à ceux qui pratiquent la méthode coué et répètent à l’envi que l’immobilier repart, le crédit a commencé à se contracter dans ce secteur, c’est-à-dire qu’il baisse par rapport à 2008.

En clair, il est de plus en plus difficile pour un quidam de solliciter son banquier pour financer un achat et pour une entreprise d'investir.

En automne dernier, le système financier était paralysé par une crise de liquidités. Il n’y avait plus d’argent parce qu'affolées, les banques refusaient se prêter les unes aux autres. Aujourd’hui, l’économie mondiale est entrée dans une phase de resserrement du crédit. La différence est la même qu’entre un accident cardiaque et lasousalimenaion. Dans le premier cas, le malade meure sur le coup; dans le second cas il s'éteint lentement.

 
L'évolution des liquidités (aggrégat monétaire M3) dans l'économie européenne. (Graphique de la BCE)



LA BCE a mis pourtant la main à la poche (voir les précédents Crise ! Vous avez dit... en cliquant sur les tags banques et crédit). Mais les banques préfèrent emprunter à la BCE à 1% et déposer aussitôt cet argent à 0.25% toujours auprès de la BCE. Le différentiel coûte relativement peu cher (0.75%) aux banques.

Les banques de la zone euro ont ainsi levé et replacé 208 milliards d’euros. Ce circuit fermé vaut mieux que d’avancer des fonds à un créancier qui risque à cause de la récession de faire faillite ou de se retrouver au chômage et incapable de payer ses dettes.

Les conséquences de cette pusillanimité sont dangereuses. Les actions de la BCE pour ranimer le crédit, la condition d’une reprise, c’est-à-dire en ouvrant des lignes de crédits généreuses n'ont pas d’effet. Car l’argent revient aussitôt dans ses coffres (plutôt sur ses livres de comptes) sans entrer dans l’économie. Ce qui prolonge la récession, accroît les faillites et les licenciements.

Wall Street finit en baisse

Wall Street finit en baisse


NEW YORK (Reuters) - Les valeurs américaines ont fini en baisse vendredi, les investisseurs s'inquiétant de la situation de la dette dans la zone euro.
L'indice Dow Jones des 30 industrielles a cédé 0,79% ou 100,17 dollars, à 12.595,75 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, a perdu 0,81% ou 10,88 points, à 1.337,77 points. Le Nasdaq Composite a abandonné 1,21% ou 34,57 points à 2.828,47 points.
Sur la semaine, le Dow a reculé de 0,3% et le S&P de 0,2%. Le Nasdaq est resté stable (+0,03%).
Les investisseurs se sont à nouveau inquiétés de la situation de la dette dans la zone euro avant les réunions de l'Eurogroupe et de l'Econfin lundi et mardi à Bruxelles.
Les récentes baisses des matière premières ont incité plusieurs gérants de fonds à prédire une baisse des marchés d'actions après leur récent rebond, notamment qu'une grosse partie des derniers gains de la Bourse reposait sur les valeurs liées aux matières premières.
"Je pense que c'est la première charge vers ce qui semble être une correction de la Bourse, mais l'épicentre de cette correction devrait être dans ce qui a déjà été corrigé le plus sévèrement, à savoir, les secteurs liés aux matières premières", commente James Dailey, gérant de fonds chez TEAM Asset Strategy Fund. Il anticipe une baisse du marché comprise entre 6 et 8%.
L'indice CBOE de la volatilité, utilisé comme un indicateur des inquiétudes des investisseurs, a fini en hausse de 6,49%.
Ces dernières semaines, les investisseurs sont sortis des valeurs cycliques comme l'énergie et les matériaux de base pour se tourner vers les secteurs défensifs à croissance plus stable comme les pharmaceutiques et les sociétés de services publics.
Yahoo a fini en baisse de 3,61% à 16,55 dollars. Le portail internet a accusé le groupe Alibaba Group d'avoir restructuré l'actionnariat d'Alipay, l'une des principales affaires de paiement en ligne en Chine, sans l'en avoir informé.
L'action du fabricant de puces graphiques Nvidia a dégringolé de 10,93% en raison des craintes de spécialistes concernant la solidité des positions du groupe, qui va devoir affronter la concurrence de plus en plus frontale de géants comme Intel ( 23.41 -1.24%) et Advanced Micro Devices.
L'action Tyco a gagné 2,58% à 50,78 dollars après un article de presse faisant état d'un intérêt renouvelé de Schneider Electric, qui s'associerait à des fonds d'investissement.
Caroline Valetkevitch et Chuck Mikolajczak, Danielle Rouquié pour le service français

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Wall Street finit à nouveau en hausse: le Dow Jones gagne 0,7%

Les valeurs américaines ont à nouveau fini en hausse vendredi. Elles ont été soutenues par la décision des pays du G7 d'agir conjointement pour faire baisser le yen et par l'autorisation donnée à de grandes banques de verser à nouveau des dividendes.


L'indice Dow Jones a gagné 0,7% ou 85,90 points à 11'860,49 points et le Standard & Poor's 500 0,43% ou 5,57 points, à 1279,30 points. Le composite du Nasdaq s'est avancé de 0,29% ou 7,62 points, à 2643,67 points. Sur la semaine, le Dow Jones a cédé 1,5%, le S&P 1,9% et le Nasdaq 2,6%.


Les banquiers

Les banquiers ne sont pas les seuls à empocher de généreux bonus. Les primes délivrées aux patrons des grandes entreprises américaines ont décollé de 30,5% en 2010, d'après une étude du cabinet Hay Group réalisée pour le Wall Street Journal. Soit la hausse la plus importante depuis au moins trois ans. Cette forte progression s'explique en partie par le rebond de l'activité et des résultats des sociétés, qui ont fait grimper leur cours de Bourse.

Pour établir ces données, Hay Group a épluché les comptes de 50 des plus grands groupes américains. Au total, les dirigeants de ces firmes ont récolté 126,1 millions de dollars de bonus, soit 2,5 millions chacun en moyenne.

Parmi les plus gâtés : le P-DG de Walt Disney, Robert Iger, a ainsi touché 13,5 millions de dollars au titre de l'exercice terminé le 2 octobre 2010. Soit 45% de plus qu'en 2009. Jeffrey Immelt, aux commandes de General Electric